Marathon de La Rochelle 2016 (résultats)
Voilà donc le récit de ma course !
Ayant gagné mon dossard au salon du running, je ne pouvais pas faire autrement que de participer au marathon de La Rochelle. Après une préparation plus ou moins bien suivie, avec quand même les sorties longues préconisées (merci aux coureurs de ROUTE 109 de m'avoir accompagnée), me voilà partie en Charentes-Maritimes.
Toute la semaine, j'ai surveillé avec inquiétude la météo de la côte atlantique, espérant que le dimanche il ne pleuve pas (c'était pas gagné). Le vendredi soir, tard, la famille Langlois se retrouve à La Rochelle. Samedi matin : retrait du fameux dossard, ballade dans la ville, shopping ... Le soir : repas tranquille, pasta-party mais pasta-chinoise. Merci les garçons qui ne courent pas. Nuit paisible.
Dimanche matin : réveil calme pour ce 1er marathon. Grand soleil, ciel bleu, petit vent froid sur La Rochelle. Je me trompe de point de départ (y a 2 points de départ, zut !!), donc demi-tour au pas de course (petit échauffement en famille en fait). J'arrive au départ juste à l'heure où il y a plein de monde. Je me faufile dans la foule après les bisous aux garçons Langlois.
Les 1ers mètres de la course se font au son de la Chevauchée des Walkyries, donnant l'impression de partir dans une bataille (vous vous souvenez, la BO de Apocalypse Now !!). La 1ère partie du parcours se fait tranquille : tout le monde discute, rigole. On a le temps de tourner la tête pour regarder la vue imprenable de la côte ensoleillée, de voir des coureurs déguisés, d'autres pieds-nus !! Je m'arrête vite fait aux ravitos pour boire jusqu'aux 10, puis manger un petit truc aux autres kms. Et hop, je suis au 21ème km, Jean-Marc et les garçons sont là. " Coucou, coucou, vas-y maman ! La 2ème boucle commence de l'autre côté, j'aperçois la 1ère féminine qui en est, elle, au 34ème km ! J'ai maintenu l'allure jusqu'au 30 km (30 km = 3h) et puis au 32ème, pas de mur mais une espèce de faux plat, pour bien casser les jambes déjà plus très vaillantes (pourtant on m'avait dit qu'ici c'était tout plat !!). Donc les jambes lourdes sur les 10 derniers kms, je suis restée malgré tout sereine : pas de douleurs, le plus gros de la course était fait. Sur les 5 kms restants, j'ai croisé de plus en plus de coureurs blessés, assis, pris de crampes, sous leurs couvertures de survie, les pauvres, si près du but. Mais voilà que l'arrivée se profile. Un peu de pavés (aîe, aîe, aîe les chevilles), puis un superbe tapis bleu, la foule qui nous acclament comme des champions en nous appelant par nos prénoms.
Et ça y est : je suis marathonienne !! Trop fière d'avoir terminé ma course, on me passe ma médaille autour du cou, on m'offre une rose et une bourriche d'huitres (je n'aime pas ça, mais j'en mangerai une quand même). Je retrouve les garçons qui me félicitent, je suis soulagée de finir sans m'écrouler de fatigue. Je ne savais pas comment allait se passer mon 1er marathon, je l'ai fait sans objectif de temps. C'est une super expérience.
Merci à tous les membres de ROUTE 109 qui communiquent leur plaisir de courir et donnent envie de partager nos expériences. A très bientôt pour d'autres aventures.