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Saison 2024-2025

En route pour la saison 2024-2025 de ROUTE 109
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Publié par R109

Un 30ème Marathon International de Paris en fête
Par un temps idéal pour courir, plus de 30 000 concurrents parmi lesquels 18 coureurs de Route 109 ont pris le départ de la trentième édition du Marathon International de Paris sur les Champs-Elysées dans une ambiance toujours aussi festive. Les derniers concurrents ont franchi la ligne de départ alors que les leaders se trouvaient déjà place de la Nation...

Tout au long du parcours, de la Bastille au quai de Seine en passant par le Bois de Boulogne, près de 200 000 personnes étaient présentes pour encourager les concurrents et profiter des 84 animations musicales et festives dans les rues de la capitale.
Quelle journée inoubliable pour les coureurs de Route 109 ! retrouvez vite le récit de leur exploit dans les commentaires à la fin de cet article. Séquence émotion garantie.
Retrouvez vite toutes les photos dans l'album:

Voici les résultats de Route 109 sur 30739 arrivants: Bravo à tous

           NOM CATEGORIE TEMPS REEL CLASS/GENERAL CLASS/CAT.
Laurence TATOUD  SF 04:20:51 22604 919 / 1722
Philippe TATOUD VH1 03:32:46 8198 3030 / 9811
Sophie DURAND SF 03:36:55 9423 179 / 1722
Jean-Paul NENOT VH2 03:43:29 11310 1381 / 4598
Josefa REY HERNANDEZ VF1 03:41:26 10695 198 / 2089
Olivier QUELAIN SH 04:02:42 17724 6711 / 10305
Yacine CHITOUR SH 03:48:00 12740 4849 / 10305
Thierry GOULEVANT SH 04:12:36 20511 7100 / 10305
Marilyn MATHIEU VF1 05:08:30 29122 1874 / 2089
Jean-Claude MATHIEU VH2 04:46:20 27085 4010 / 4598
Olivier BENAYCH VH1 04:00:46 17145 5892 / 9811
Mathias RUINART EH 03:50:38 13561 82 / 240
Laurent BONNAUDET VH1 03:52:34 14172 5480 / 9811
Marielle COUSIN VF1 03:57:59 16100 416 / 2089
Anne DI NALLO VF1 04:10:58 20082 758 / 2089
Thierry LECLERC SH 04:01:12 17271 6916 / 10305
Geneviéve BRIDIER VF2 04:29:24 24547 425 / 845
Didier ALEXANDRE VH2 03:14:23 3729 429 / 4598

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O
Après un départ commun réconfortant avec les oranges et noir, le passage aux vestiaires, nous nous dispersons dans des SAS respectifs. Laurent et moi sommes dans le SAS Violet.  A 5 minutes du départ, des choix s'imposent pour nom coéquipier avec des toilettes natures. <br />  <br /> <br /> La course commence enfin, le soleil se met à briller de tous ces feux, ce sera un marathon ensoleillé. bonne nouvelle... Nous partons avec les meneurs d'allures, tout va bien.  km 10 : les kilomètres défilent comme à l'entraînement, à l'allure idéale.  km 20 : la vitesse est la même, l'allure est tenue, mais les accélérations et coup de frein avec des virages à droite puis à gauche commencent à peser. Il y a toujours plus de personnes autour des meneurs d'allures.  Nous croisons Laurent venu nous supporter.  km 25, : je laisse filer Laurent et les meneur (mauvais placement pour le ravitaillement).  Là c'est dur ! On essaye de rattraper mais l'écart se creuse.  Puis tout d'un coup on sen que l'on aurait pas du accélérer, la vitesse nous manque.  km : 30 : arrêt aux ravitaillements, pour prendre tout ce qu'il y a (oranges, eau énergisante). Cela devient incontournable alors que les premiers ont été passés sans arrêts.  Les jambes ne sont plus flexibles, on risque de trébucher et çà monte. km 35 : ravitaillement, du mieux, j'accélère.  km 38 : je vois Thierry et décide de rester un peu avec lui. Il a mal partout. Après quelques minutes, il m'a convaincu de ne pas l'attendre, j'accélère.  km 40 : dernier ravito.   Je décide de tout donner jusqu'à l'arrivée. Je croise Laurent (mon supporter!). km 42.195 : arrivée plus dure que mes 2 autres années. J'ai progressé, je n'ai pas eu à m'arrêter, ni de crampes, 10 minutes de moins... merci eric. Merci route 109, retour à la lettre "R" où par un instant magique nous avons pu féliciter chaque marathonien(ne) de route 109. Que d'émotions !<br />  <br /> <br /> Le marathon est un événement unique qui nous dépasse, avec des personnes de niveaux, pays, âges différents, avec un respect de l'autre, un endroit on l'on apprend à se dépasser tout simplement. Si on y goûte une fois, c'est comme route 109, on y prend goût. Alors je souhaite à tous les non marathonien(nes) de route 109 d'essayer un jour,  après ils ne pourront plus s'en passer.  A l'année prochaine pour un nouveau marathon. Le pire qui puisse vous arriver c'est d'y prendre goût.  <br />  
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L
Petit commentaire spécial pour Jean-Marie qui a aussi fait partie de la fête : toutes les félicitations pour son premier marathon surtout qu'il l'a préparé tout seul parfois à des températures à ne pas faire sortir un coureur (à quand le prochain ?) et bravo à ses supporters (Marie, Paul, Charles et Didier) notamment Marie qui, elle aussi, a fait son marathon dans le métro.<br /> Big bises<br />  
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E
9 avril<br /> 8h45: p'tit déj le stress monte j'en connais qui doivent etre fébriles cela me rappelle qlqs souvenirs ( mon dossard mes épingles, pipi , popo ; ais-je pris assez de sucres lents de l'eau oui mais ponit n'en faut... vais je assurer? oui j'assurerai !! j'ai fait le boulot je suis pret!!<br /> 9h nous partons au tennis le départ est donné le marathon s'élance!!<br /> 10h et si on allait courir ? ok mais pas 42km me dit carol!! j'éspère qu'ils vont bien qu'ils controlent leur allure ; ils ont bien respecté les allures sur les tours oui ça devrait aller!!! <br /> 11h une petite douche peut etre  ok bon il n'y a pas trop de vent ; les températures sont clémentes pour un marathon ils doivent etre bien <br /> 12h retour à la maison  cela fait 3h qu'ils courent la fatigue doit commencer ; allez route 109 nous sommes derriere vous<br /> 14h repas pris une p'tite sièste avant de retourner au tennis ; carol t'as bien le portable ...14h35 40 je ne sais plus enfin la voix de margot "heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage" ( sonnerie de téléphone adaptée!!)  l'euphorie est au bout du fil et envahit notre espace annecyen quoi paula 3h36 ; vous etes trop tous trop fort , c'est génial ; pas un abandon ...<br /> félicitation à tous !<br /> que  du bonheur pour votre coach<br /> quelle belle aventure partagée avec route109 ou l'esprit de groupe est le plus fort<br /> le coach Eric
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J
Mea culpa, oui j'ai péché (et non pêché !)... en effet seulement 6 jours après mon marathon j'ai couru prés de 1h30 sous la pluie à une allure soutenue avec Claire et son mari (rencontrés sur mon lieu de vacances). Ce n'est pas tout, 13 jours après j'ai trottiné avec le groupe pendant 1H00, mais plus grave après seulement 14 jours (Dimanche 23 Avril) j'ai participé à une course de 10Km à Falaise (Calvados) en un peu plus de 43 minutes. C'était une course caritative très sympa et je ne pouvais dire non à mon petit  frère qui voulait être accompagné. Mais ce n'est pas fini, hier c'est Louloutte qui m'a demandé de l'accompagner pour deux tours de jardin. Et dire que nombre d'entre nous avaient parié de ne pas courir pendant au moins deux semaines après le Marathon, plus personne ne va m'écouter maintenant. Cela doit être Geneviève qui a un petit peu forcé sur les doses, quand le virus est là.....<br /> Et mon récit sur le Marathon me direz-vous? Difficile de prendre la plume après des témoignages aussi forts et émouvants. Comme vous le savez maintenant André m'a payé pour servir de lièvre à Geneviève pendant 11Km, mon rôle étant de virer tous les sacs poubelle devant Geneviève pour éviter qu'elle se casse la figure, première mission accomplie je l'ai laissé en pleine forme et sans aucune égratignure. Deuxième mission fixée par Jean-Claude cette fois qui était d'emmener Marilyn au bout de ce Marathon (avec Françoise ou Louloutte jusqu'au 30ième Kilo) en lui faisant la conversation et en lui faisant goûter tous les produits du terroir (bière, vin, cochonnaille, cidre etc..) Manque de bol elle n'a rien voulu prendre à part de la flotte et les tubes "coup de fouet" (qui n'ont servi à rien comme d'habitude). Revenons à la course, ou malgré un début de course pénible pour Marilyn qui n'avait pas son tonus habituel, il nous a fallu puiser dans nos réserves pour terminer cette course. Et même si ce fut très dur encore une fois, quelle joie de retrouver Catherine puis Bernard et enfin tous nos compagnons après la ligne d'arrivée. Elle l'a fait, oui elle l'a fait  !! (N’est ce pas Jean-Claude?) Et croyez moi avec quel courage (chapeau Marilyn, je peux te le dire maintenant), et oui je suis fier d'avoir participé un petit peu à cela, ce fut un réel plaisir malgré les douleurs aux jambes. Je voudrai terminer ce témoignage  par un remerciement envers tous nos accompagnateurs. Je voudrai qu'ils sachent combien cela compte pour nous, quelle énergie retrouvée grâce à leurs encouragements (mieux que les tubes "coups de fouet"). J'espère aussi que d'autres coureurs de Route 109 à la lecture de ces témoignages vont se lancer prochainement à l'assaut d'un premier Marathon. Nous serons là à notre tour pour les accompagner et les encourager. Car c'est une formidable expérience ... à vivre en groupe.NB: Merci Laurent pour ton coup de "balai" Route 109
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M
Cette course 2006 restera gravée dans ma mémoire : Du petit déjeuner à 6H30 dans le RER, apparemment serein, mais oh combien stressant, au ** mal au ventre du départ. Des coureurs qui te portent, à la foule qui crie et  t'applaudie. Puis les kilomètres qui défilent. Enfermée dans ma bulle durant ces 42,195 kilomètres, ne sont présents à mes côtés que mon mari, mes enfants et mes compagnons de route (Route109 évidemment)....Tout va finalement si vite, c’est déjà l’arrivée, mes bras qui se lèvent et les larmes qui m'aveuglent. MISSION ACCOMPLIE !!!Enfin je retrouve les plus rapides du groupe et nous attendons, fébriles et passionnés, jusqu'au bonheur d'acclamer le dernier maillon manquant de notre belle chaîne d'amitié (et chez nous point de maillon faible). Que des battants !!!! La victoire est belle !!!!Quand la motivation est là, rien ou presque ne peut nous arrêter. L'être humain est en cela formidable, il s'adapte et domine son corps.Ce fut une sorte d’aboutissement, voilà pourquoi toutes ces larmes. Je suis fière de notre exceptionnelle réussite, mais je ressens déjà un grand vide... Et si nous remettions ça l'année prochaine ???** Au fait, je ne vous ai pas tout dit : KM 32 environ, sans grand étonnement, un besoin impératif et brutal s'impose à moi et m'oblige à chercher désespérément un endroit adéquat. Mais il faut se rendre à l'évidence, pas une petite cahute à l'horizon, pas de bosquet salvateur, nous sommes en pleine ville. Je décide donc de quitter l'axe principal et de m'engager vers un itinéraire de délestage (si j'ose dire), je trouve deux voitures idéalement rapprochées et hop, c'est parti. Mais alerte rouge !! L’idée me prend que quelqu'un pourrait bien observer mon "manège", que dis-je, plutôt mon "derrière", facilement identifiable. Il suffirait à cet oeil malicieux, bien que subjugué par la scène de lire écrit en gros sur mon maillot, mon prénom, ainsi le nom de la société dans laquelle j’évolue sereinement au quotidien, enfin… jusqu'à aujourd'hui....Finalement tout c’est bien terminé puisque mon chrono n’est pas trop mauvais, vu le temps du détour, quant à mon patron, il n’a pas l’air de me regarder différemment d’avant ce marathon. Ouf !!!Bravo à chacun d’entre vous, ainsi qu’un grand Merci à tous nos supporters ou accompagnateurs pour leurs encouragements réconfortants."Les choses les plus importantes de notre vie ne sont pas extraordinaires ou grandioses. Ce sont les moments où nous nous sentons touchés l'un par l'autre". Jack Komfied<br /> A très bientôt Marielle
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P
 A la lecture de tous vos témoignages sur notre aventure du 9 avril, je me dis que si  Route109 était une personne, j'aurais envie de la serrer dans mes petits bras musclés.  c'est tellement beau et riche tout ce que vous écrivez. Cette association est un vrai bonheur et je suis fière de porter ses couleurs à vos côtés à tous. merci pour tout ce plaisir et ce partage. <br /> bon maintenant  Monsieur Katburry ce serait bien si on pouvait recommencer à courir ....parce que c'est long ! <br />  
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J
JE NE PEUX QUE DIRE BRAVO A TOUT LE MONDE, COUREURS ET ACCOMPAGNATEURS .... acceptez  vous encore les amateurs épisodiques à vos côtés ????
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J
Quel bonheur la ligne d'arrivée franchie et les retrouvailles avec tout le groupe. Un grand moment d'émotion... et pourtant rien n'était gagné deux mois auparavant.<br /> Un entraînement dans la peine où les sensations étaient absentes et les douleurs bien présentes. Ni rythme, ni vitesse, des allures puisées dans mon être, mais un groupe superbe.<br /> Des problèmes de santé, des soucis avec les enfants nécessitant de longs déplacements, un drame de la route, une charge de travail importante... une passe difficile de la vie, concentrée sur les deux mois de préparation du marathon.<br /> Des rendez-vous nocturnes, du froid, du vent, mais toujours la chaleur humaine, la présence, les encouragements.<br /> Je sais que je ne suis pas prêt mais je compte sur mon expérience pour « assurer », espérant toujours le miracle.<br /> Mais un marathon n'est pas une course comme les autres, une course de vérité où chacun est livré à lui-même et ne peut pas se mentir.<br /> Après une dizaine de km de course, l'allure n'est pas là, je passe au semi avec plus de 10 minutes de retard sur mon plus mauvais tableau de marche. Je sais que la course sera longue pour moi ; gérer son corps, l'objectif est de finir sans se casser. Une descente au fond de soi, des signes d'encouragement tout au long du chemin de Route 109 (merci Laurent, Catherine, Bernard...) et enfin l'émotion finale qui vous envahit.<br /> Chaque marathon est particulier, une quête de soi, un dépassement. Je garde présent en moi ce magnifique week-end ou tout fut vécu intensément. L'envie est toujours là.
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L
><br /> Disons-le tout de suite, je n'ai jamais été très sportif. Mais, il y a deux ans, ma CMV (ou crise des quarante ans) m'a amené à découvrir la course à pied. A cette époque, un marathonien était un extra-terrestre, et je ne voyais pas comment on pouvait courir plus de 42 km sans s'arrêter. A force de répéter mes petits joggings, j'ai commencé à y prendre goût (était-ce prémonitoire ?) J'ai découvert l'aspect festif des courses en compétition, puis mon premier semi, pas plus tard qu'il y a un an, à Rambouillet. Le Marathon ? Un rêve qui pourrait se réaliser, mais où, avec qui, avec quel entraînement ? <br /> Tout s'est alors précipité, avec la rencontre de Route 109. Un groupe sympa, tous motivés mais sans obsession de performance. Je me suis tout de suite senti à l'aise. Dès octobre, un groupe se forme pour le marathon. Il faut se dépêcher, ce 30ème marathon de Paris va être très couru (!) J'hésite. Je veux bien essayer, quitte à courir en endurance fondamentale, l'important étant d'arriver. Sas rose ? Vert, me dit Jean-Claude. Pour que nous partions groupés. 17 octobre : le clic fatal. Me voilà inscrit, dossard 34529. Je ne peux plus reculer.<br /> L'automne passe, assiduité aux fractionnés du mercredi et du dimanche. La corrida d'Issy : je découvre que j'ai gagné 2 km/h par rapport au début de l'année. La nouvelle année, puis le début des séances marathon. Cela devient de plus en plus prenant, je case des séances entre midi et 2 heures, je pars en mission en Suisse avec mes runnings, où je cours sur la glace avec des crampons... Le semi d'Antony (mon 2ème semi !), progrès de 23 mn ! Le programme d'Eric est décidément miraculeux ! Tous les dimanches, un tour de lac de plus. Le mental se forge. Je prends un RTT pour la dernière séance longue, étant pris le week-end. Seul et sous la pluie. Je tiens jusqu'au bout. Rythme régulier, 5mn20/km. Avec Olivier Q, nous décidons finalement de suivre les ballons violets (3h45). <br /> Le jour J arrive. Nuit courte, mais c'est pour tout le monde pareil. Attente dans la sas violet (où nous ne sommes que 2 de Route 109). Queue interminable aux toilettes... qui se termine à H-1mn dehors contre la cabine !... (pas de scrupules, il y a tellement d'autres choses à nettoyer !). Puis le grand départ. Une foule compacte autour des ballons violets. Nous sommes sur le pic de la gaussienne ! Bousculades rue de Rivoli. J'ai du mal à rester à côté d'Olivier à cause de la foule. Bastille : je rate presque le 1er ravito. Je bois 1/3 de la bouteille. Erreur... Nation, Bois de Vincennes. La foule commence à s'étirer. C'est mieux. Petit point de côté, dû à un ravito pris trop nerveusement. Ca ne dure pas. Olivier et les violets sont toujours là. Semi : foule incroyable sur les trottoirs, fanion de Laurent. C'est le Tour de France ! Je me sens bien. Je vais même devancer les violets, jusqu'au tunnel du Châtelet. Fantastique aussi, ce tunnel, ce rythme de runnings ponctués par des holas sonores sur le thème “On n'est pas fatigués !”<br /> 30ème. Les jambes s'alourdissent. Les ballons violets repassent devant. J'ai perdu la trace d'Oliver. On entre dans la zone inconnue. Soyons raisonnable, c'est le 1er : il vaut mieux laisser partir les ballons. Je réduis l'allure. Roland Garros, hippodrome d'Auteuil. Il reste encore 7 km. La soif ! C'est là que je réalise qu'il fallait tout boire aux 1ers ravitos ! Autant dire que sur les 2 derniers, aucune goutte n'a été gaspillée ! Le finish se déroule au mental pur : plus qu'un jardin, un lac, un octogone... mais on est toujours dans le Bois... Puis soudain la Ligne ! C'est fini, j'ai réussi, et j'ai fait moins de 4 heures !<br /> Epuisé mais très heureux ! J'engloutis 1,5 l l'eau, 2 oranges, 2 pommes, 1 banane. Je reprends mes forces, me rhabille et rejoins les autres sous la tente. C'est prodigieux ! Me voilà marathonien, au milieu d'un groupe de 18 aux mêmes couleurs. Je n'aurais jamais imaginé cela il y a 2 ans ! Merci à vous tous, et surtout à notre super coach !<br /> Laurent, J+5 (avec plein de souvenirs dans la tête, mais déjà plus aucun dans les jambes !)
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G
5è marathon quelle nouvelle aventure vécue. et la seule pensée qui me vient à quand le prochain  ?. Pourtant ce fut dur dur cette fois cilLe départ matinal d'ANTONY ,une peur secrète au ffond de moi, nous sommes sur la ligne de départ.Passage au toilette oh le gateau sport va repartir . Marielle préfera la nature . Direction les sas ou une foule énorme est déja installlée.Ma taille moyenne fait que je suis submergée par cette foule de géants. Heureusement. lLaurence, Jean-Claude, Mathias et thierry sont là et ensuite nous rejoignons Marylin et Françoise.Le départ enfin je me concentre pour ne pas chutée dans les sacs  et le doute s'estompe. Jeannot m'accompagene pendant 11km, le rythme est bon et je suis bien dans mon allure jusquau 24km ensuite marche de 5 mn poing de coté, je reprends avec conviction et me dit que je dois retrouver ANDRE AU 30 e.Bercée par toute les musiques, les stands divers je poursuit mon chemin malgré des douleurs omnis présentes.   Enfin ravitaillement du 30e, je vois  Isabelle, qui m'encourage et ensuite quelques metres plus loin  Catherine,quel ravissement de la voir , à nouveau boufféee de bonheur, et j'attends avec impatience  de voir ANDRE? Je reste toujours à droite,.   J  'arrive au bas de la rue Mirabeau et au surprise ce n'est pas André mais des amis SYLVIA  et PEDRO.Je suis  propulsée dans la cote par leur encouragements et me voici un peu plus loin avec un nouveau poing de côté .Je prends ensuite une allure mèmère et finit avenue Foch bienheureuse de retrouver le reste de la troupe.recherche de Marylin avec Laurence et Françoise. Enfin nous retrouvons tout le monde et bien sur ANDRE.  chaleureux groupe, ambiance émouvante ,soutien de tous les accompagnants et encore bravo à tous et à JEAN  qui a été le lièvre de quelques unes. Retour à la réalité .bon courage et bonnes vacances  à tous.
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L
Les 15 commandements de Paris 2006 selon Laurence<br />  <br /> Matinal le réveil en ce dimanche 9 avril sera (5h15)<br /> A l’heure au RER retrouver le groupe Route 109 enjoué, accompagnée de tes deux fidèles supporters tu seras (et le gatosport tu mangeras ! miam miam !)<br /> Rendu ton sac aux vestiaires avenue Foch avec le souhait de le retrouver une fois la ligne d’arrivée passée tu aurasAccompagnée de tes amis de Route 109 à ton sas de départ tu te rendrasTendue et stressée au milieu de cette foule sympathique de bobs jaunes le départ tu attendrasHeureuse et délivrée de passer la ligne de départ avec Marilyn, Geneviève (c’est la coutume…symbolique et lourde de sens), Jean-Claude, Françoise, Matthias et Thierry tu serasObligée de gérer le deuxième semi-marathon et de ne surtout pas marcher tu seras (merci à Laurent, André, Catherine, Bernard, Mireille et Bernard pour leur soutien !!!)N’oublie pas, Eric le coach est derrière toi !!Derniers kilomètres dans le bois de Boulogne tu ne lâcheras pasEnfin le dernier virage et l’arrivée se profileraPas contente de toi tu terminerasAvec plaisir tout de même ta médaille autour du cou tu mettrasRassurée et fière de retrouver tout le groupe heureux tu serasImpressions, sensations, difficultés, plaisirs, bonheurs, émotions tu échangerasSûre et certaine que finalement, cher Marathon de Paris, on se retrouvera !<br /> <br /> Encore bravo à tous pour vos performances et un énorme merci à nos supporters : le soutien sans faille de Laurent, le courage de Jean, la volonté de Françoise, le sourire de Catherine, le bonheur de voir André, les mots réconfortants de Bernard au 40ième km, et au soutien inconditionnel de mes parents.<br /> Merci aussi à Odile et Valéria pour avoir fait partie de la fête !<br /> Merci aussi à Eric grâce à qui une fois de plus j'ai bouclé mon 4ème marathon.<br /> Enfin, merci à Route 109 d'exister. Un groupe unique !
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J
Marathon de Paris : à l’heure du Challenge…Si courir était notre seul but nous passerions à côté de moments forts. Et au lendemain de ce trentième marathon de Paris nous avons vécu des émotions inoubliables. Cette épreuve qui a bien grandi cette année et qui rassemble des passionnés de tous ages, toutes conditions, tous pays, nous a apporté beaucoup de choses positives : apprendre à se connaître, repousser ses limites, atteindre un objectif. Autant de valeurs que nous partagions tous au moment de nous élancer sous l’arc de triomphe, marée humaine s’étirant ensuite à travers les rues de la capitale.Si passer la ligne reste la motivation première des marathoniens [Mission accomplie pour tous les participants de Route 109. Bravo à tous], chacun a néanmoins son style, ses manies (moi c’est ma petite bouteille baroudeuse), son objectif, je devrai dire son Everest tant l’effort, à quelque niveau que ce soit, mérite l’admiration de tous.Mais j’en reviens à ces moments forts :-   ceux qui ont précédé la course en partageant des séances difficiles de préparation-   une équipée matinale à l’assaut du RER et des toilettes-   des ballons de toutes les couleurs pour égayer la course-   des sourires, des bravos, de la musique, de l’entraide…-    le courage des handicapés et la générosité des bénévoles-    le bonheur de voir arriver chacun à son rythme nos compagnons de Route 109-    la joie de partager les performances, les récits, les émotions d’arrivée sous la tente-    la communion et l’amitié de toute une équipe où chacun a vécu ses joies, ses peines-    la cerise sur le gâteau : un couscous royal qui portait bien son nomUne pensée aux débutants qui ont découvert l’aventure d’un marathon et aux plus chevronnés pour leur courage à tous. Une pensée toute particulière pour mon petit frangin, pas raisonnable du tout. Nous avons fait ce marathon certains avec nos jambes, d’autres avec notre tête mais lui l’a fait avec son grand CŒUR !!! PS : je n’ai pas réussi à maigrir malgré ces kilomètres avalés mais consolation j’ai bronzé !
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L
Avec mon Doudou nous avions comme objectif d'emmener Marilyn à la fin de ce Marathon. Objectif atteint !!!!, dommage qu'une douleur à la cuisse m'a pris au 20ième kilomètre, car sans stress je me sentais en forme Dimanche dernier. Au 30ième Kilomètre j'ai du laisser Marilyn avec Jeannot et Catherine aller au bout. J'ai été trés heureuse de participer à cette fête inoubliable.
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M
Dimanche 9 avril au matin, un dimanche pas comme les autres. Le programme d’entraînement bouclé, j’allais prendre le départ de mon 3e marathon. À Berlin j’entrais dans le club des marathoniens, à Londres j’abandonnais au semi, alors là l’enjeu était de taille : je devais absolument terminer. Un mélange d’excitation et de stress nous animait tous. Le passage sur la ligne de départ, entourée de mes amis (qui allaient rapidement partir devant) fut comme à chaque fois d’une émotion folle. Françoise restait avec moi jusqu’au semi, Jean prendrait alors le relais. Je trouvais mes enfants au 6e kilomètre, brandissant une pancarte : Maman, t’es la plus forte. L’amour favorise l'excès mais quand même j’ai eu envie d’y croire. Finalement Jean nous a retrouvé au10e kilomètre, Françoise est restée jusqu’au 30e et là c’est Catherine qui nous a emboîté le pas. Il restait 12 kilomètres à pacourir, une séance du samedi en fait ! Au 40e, Bernard. Il a armé son appareil photos pour la enième fois et a immortalisé notre passage. Il a aussi pour la énième fois parcouru les deux derniers kilomètres qui nous séparaient du final. J’aurais aimé passé la ligne d’arrivée avec Jean, Catherine et Bernard mais malheureusement les organisateurs ne l‘ont pas permis. Je les ai vu s’éparpiller, j’avais encore la lucidité d’apercevoir Laurent et son fanion Route 109, puis toute l’énergie qui me restait m’a portée sur les 192 derniers mètres. J’avais réussi !!! Les larmes inondaient mon visage, la croix rouge vint vers moi pensant que j’avais besoin d’aide. Non, je souhaitais juste retrouver mes camarades pour leur annoncer cette merveilleuse nouvelle. La douleur s'éloignait, le bonheur était devant moi pour toujours. L’ovation du groupe à mon arrivée me toucha profondément. Les larmes encore, mêlées au rire, je tremblais de joie, les baisers de félicitation puis l’étreinte de Jean-Claude, grâce à qui j’ai eu un jour cette envie folle de courir...Je terminerai ce témoignage en dédiant ma médaille à Françoise, Jean et Catherine, mes compagnons dans la souffrance. Merci à tous les autres pour leurs encouragements et leur regard.
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M
HA le marathon...c'etait mon premier marathon, un moment que j'attendais avec impatience depuis le jour de mon inscription!!!il a fallu s'avaler des tours, et des tours de lacs et de parcs pour la preparation; mais il y avait tout un groupe de 19 bien décidés à tous finir ce marathon (un groupe que je remercie bcp pr la super ambiance, les conseils et le soutien) et sa forcement sa aide...le 9 avril 2006 est donc finalement assez vite arrivé. ouf! on y est! levé 5h30, petit dejeuner avec le super bon gateau sport au chocolat et à la bannane et une tasse de café...et me voila parti pr la gare d'antony, ou je retrouve tt le groupe. Quelques heures plus tard, je me retrouve avec qqes amis ds le sas de 4h.La je me dis: sa y est j'y suis! je vais au bout, la medaille m'attend!!je suis dc parti, vite laché par thierry, vers 9h pour ces fameux 42.195 km. Le debut se deroule bien, j'ai pres d'une minute d'avance sur mon tps de passage pr finir en 4h. Puis vient le 23km, la j'ai pres de 2 minutes d'avance et je me dit: '3h50?? c possible! alors vas y!' je continue dc sur mon rythme,meme s'il faut gerer un petit mal de jambe qui arrive.Les km défilent, vient le 30eme, j'ai 5 minutes d'avance environ, puis le 35eme ou un petit mal de ventre apparait, vite oublié en buvant un peu plus et en respirant plus fort! Et enfin voila, le 39eme, je me dis'sa y est c fait! tu peux plus t'arreter maintenant!' et  je sens des larmes me monter aux yeux. A partir du 40 eme, mes jambes sont comme neuves et je finis en trombe ce 30eme marathon de Paris!A l'arrivée, je suis ravi, mais je ne realise pas encore que ce que j'ai fait. je recupere tout ce qu'on me donne, bois un peu et file retrouver le groupe. On se regroupe puis on rentre sur antony. C'est slt chez moi que je commencerai à me dire que je l'ai fini; et une seule chose me vient à l'esprit: "à qd le prochain?? " Je l'attend avec impatience, d'autant qu'il sera sans doute à  l'etranger....Le soir resto avec le groupe, derniere occasion de savourer ensemble nos belles performances, avant de prendre une semaine de repos!(bien méritée!!)Il me tarde de recourir avec vous toutes et tous! Un grd merci pour vos conseils, vos soutiens et votre gentillesse!!!Au final, j'aurait passé un super we!!Merci à vous!! (et au coach pr son planning d'entrainement!)
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P
1 marathon la route 109   un groupe  ; une tribu  la meme passion  le meme but  aller au bout.dimanche matin .mauvais depart le pirate loupe le reveil  SIX HEURES  CATASTROPHE LE POINT DE RENCONTRE LA GARE D ANTONY  A 6H20. JE SAUTE DANS MES AFFAIRES   SHORT  MAILLOT CHAUSSETTES ETC MAIS LA  JE NE TROUVE PAS LA CLE  IMPOSSIBLE DE PARTIR JE ME PRECIPITE DANS LA CHAMBRE  ET JE REVEILLE CORRINE LA CLE LA CLE  JE SUIS EN RETARD  JE VOUS LAISSE IMAGINER LA SUITE . JE RECUPERE LA CLEF ET DEVALE   L ESCALIER  BONJOUR LE BRUIT.JE  DEMARRE  JE SUIS A LA CROIX DE BERNY IL EST 6H 15 JE PREND LA N 20  JE TOURNE DANS LA RUE DE LA PROVIDENCE PREMIERE PLACE JE ME GARE . JE PREND MON SAC DIRECTION LA GARE  JE PREND LE TICKET   ENFIN SUR LE QUAI AVEC LA TRIBU ORANGE.LE VOYAGE  PASSE TRES VITE .NOUS VOILA AVENUE FOCH .R.V  LETTRE R.J ARRIVE A LA DEPOSE DES SACS  " une voix m interpelle comment va le ronfleur" une vieille connaisance de jordanie  il faisait partie de notre chambre deux jours de cauchemar pour lui.".on se souhaite bon marathon on se retrouve dans le sas  avec paula  olivier et beaucoup d autres.commence l attente on discute de tout et de rien le depart approche derniere etreinte 5.4.3.2.1 depart  5 minutes nous suffisent pour passer la ligne top chrono paula. 1kms 5mm  nous somme deja dans l allure   concorde   le louvremairie de paris  toujours paula qui mene personne ne parle question d habitude  arrive bastille 1rav aucun probleme nous sommes toujours ensemble  nation  bois de vincennes  paula  s echappe doucement 10 ms on perd olivier pour un arret technique et on continue j apercois toujours paula aucun probleme.nous sommes proche du semi  " 34751 une petite mousse  non merci  ce n est l heure nous sommes sur te retour  arrive l avenue daumesnil le pirate se prend pour  un cycliste mauvaise pioche pour lui  ralentissement gens qui traverse je rale  mais paula s echappe definitivement.retour sur bastille et ensuite les quais  l allure est toujours correctemais arrive ma hantise le tunnel des tuileries je commence a reduire l allure je rentre dans le tunnel  j essaie de me vider la tete de penser a nos tour de lacs  je sens que le cardio commence a saffoler pas de panique jp  reste cool " plus facile a dire que le faire" je commence a voir la fin du tunnel ainsi que la lumiere je me deporte a gauche  j ai fixe rv a copain en sortie de tunnel  j attaque la montee en essayant d etre lle plus cool possible  pour  recuperer un maximun je vois chouchou   il m encourage et je repars j enchaine les autres tunnel  sans trop de probleme arrive  trocadero  maison de la radio j apercois thierry  je  l interpelle   il doit avoir des problemes   il est plus rapide que moi j enchaine l avenue de versailles  la rue mirabeauert presque en haut de la rue je distingue un maillot route 109 j accelere  j arrive a sa hauteur et qui je vois  ma copine assurancetourisque" josepha voir les lacs du dimanche"  arrive roland garros oblige de decrocher  je  la laisse s envoler" une de plus"rav de roland garros je decide de faire un stop .30s pour bien  boire et me restaurer avant la cote d auteuil. je  la passe sans probleme  arrive le bois  la je commence a me dire bientot la fin .certains coupe a travers bois pour eviter  un virage . on passe devant le stand du marathon du medoc"que de bons souvenirs me reviennent a l esprist il faut le faire pour fun celui la"dernier rav  derniere pause 30s en route vers l avenue foch   carrefou de l oree du bois  je commence a reprendre une bonne  vitesse  porte  dauphine  les derniers 200m  dernier sprint pour franchir la ligne.3h43  la delivrance   .j apercois josepha on se felicite super aucun probleme .yacine nous rejoins  on retrouve enfin paula  avec un super chrono3h36 .et la commence  l attente mathias super content  .marrielle craque.   la tribu se reforme aucun abandon   la fiesta va commencer.un merci a tous nos  supporter  pour l ambianceet surtout a jean qui m a permis de courrir le marathon avec son dossard. le faisant  lui meme pour encourager marylin.merci route 109 et a bientot
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Liste à la Prévert  : Environ 700 km, 35 lacs, 20 santés, 40 tours de parcs extérieurs, 77 tours de pistes, des kilos de pâtes, des litres d’eau, de l’amitié, de l’humilité, de la fierté, de l’émotion, du plaisir,  du sourire,  des larmes, des regards, des gestes, des visages, des doutes, des silences, des mots, des maux, des mieux, du cœur, des ampoules, des couleurs, des sevrages, de la pluie, du soleil,du vent, du froid, la nuit, du plat, des côtes, des semaines, des rendez-vous, des allures, un plan, un coach, un groupe, une association, des accompagnateurs, des encouragements, du respect, des insomnies, des souvenirs, des liens, du bonheur…………Le sourire de Mathias, les larmes de Marielle, la victoire de Marylin, les crampes de Yacine, le courage de Thierry, la joie de Laurent, la fatigue d’Olivier, l’amitié de Jp, le plaisir de Jean Claude, la fraîcheur de Josepha, l’énergie de Geneviève, les ongles de Laurence, les sommeils de Philippe, la générosité de Jean, Françoise, Catherine, Bernard, la volonté d’Anne, le premier de Thierry, les 18 km avec Olivier,  le soutien de Laurent, Bernard, Valéria, Odile, André, Bernard, la Tatoud connexion ….du bonheur Le pire qu’il puisse nous arriver c’est d’y prendre goût …….Si ce n’est déjà fait !
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Premier marathon,Très mal dormi samedi soir, je sors de mon demi sommeil à 5h30. ( Je réaliserai, une heure après en voyant la tête de Sophie et de quelques autres, que nous sommes tous à la même enseigne.) Bol de céréale, café et banane à 6 heures, je me strappe aux couleurs de route 109 et enfin c’est l’heure de partir. RER  tous ensemble ; génial et rassurant. (J’exhibe mon élastoplaste orange).7h30, Avenue FOCH la pression monte, pause wc numéro 1 8h15,  j’entre dans le sas 3h30 en compagnie de Sophie et JP, pause wc numéro 28h49,  envie de pause wc numéro 3 mais il faut y aller alors on prend le rythme de 5min/km, je me laisse porter par la régularité de Paula et je ne sens plus rien d’autre que le bonheur d’être là ou je suis. 10 heures environ ; nous sommes au 15eme km et je dois laisser Paula me devancer pour ma pause wc numéro 3, dommage car il me sera impossible de la rattraper.Passage au semi en 1h46, je renonce définitivement à l’idée de rattraper mon métronome et  conserve malgré tout  mon rythme de 5 min/km.Je déteste le tunnel du Châtelet, il fait chaud et c’est bruyant…J’attends avec impatience le 30eme km (pont de l’alma) ou Bernard me rejoint pour boucler les 12 derniers kms. A ce moment, mon chrono indique 2h33 et mes jambes sont très lourdes. Je me fais masser rapidement mais je sens, en repartant, que mon rythme n’est plus le même. Ma vitesse chute de 12 à 8 km/h et je suis devenu un vrai boulet pour mon coach perso qui ne cesse de m’encourager, de me porter km après km. Au ravitaillement du 35 c’est l’horreur, je  marche 10 m avant les tables et Bernard m’apporte l’eau, le sucre, la banane…que sais-je encore. Le ballon violet 3h45 me dépasse. Je sais que je vais finir, je suis toujours aussi heureux d’être là, je ne peux oublier les semaines de doutes, le gentil docteur qui m’avait prescrit le repos total, alors  je passe plus facilement que prévu la cote d’Auteuil et le labyrinthe du bois de Boulogne. Bernard me montre au loin les immeubles de la porte Dauphine et enfin je me remets à sourire en arrivant Avenue FOCH …PHOTOS,   4 heures 00 mn 45s . GRANDE EMOTION   MERCI BERNARD, MERCI PAULA, MERCI ERIC MERCI ROUTE 109 Merci aussi à ceux qui se sont réveillé si tôt, juste pour nous encourager tout au long du parcours (parents Tatout, Laurent et les autres)   Olivier B
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