Maratón de Sevilla 2018
BRAVO à Florence et Philippe pour leurs belles performances sur le Maratón de Sevilla !
En attendant le récit de Florence et quelques photos de leur escapade en Andalousie, ci-dessous le récit de cette course par Philippe A.
Je ne sais plus qui disait « si vous voulez gagner, faites un 100 mètres ; si vous voulez faire une expérience, faites un marathon » …
Florence et moi nous sommes retrouvés sur la ligne de départ du marathon de Séville ce 25 février, à la suite d’un concours organisé par New Balance et Terre de Running. Oui, nous étions tout excités d’avoir gagné ce cadeau (voyage + hôtel + dossard) mais étions-nous prêts ? Notre programme d’entraînement était loin des conseils habituels. Jugez par vous-même :
- entraînement : nous nous sommes entraînés dés que nous avons connu l’invitation, environ 1 mois, à raison de 4 séances par semaine,
- alimentation et hydratation : fritures et vin (du 13° minimum) dans la semaine précédant la course et le jour du marathon, un somptueux petit déj’ composé d’un verre d’eau + une tisane + une barre de céréales ;
- repos : autant qu’il est possible quand le marathon est précédé d’une semaine de tourisme à Lisbonne.
On est donc allés à Séville de bon coeur, avec l’envie de faire cette course, mais sans trop oser avoir d’objectifs ... et, incroyable mais vrai, on a tenu la distance, Flo avec ses 4 heures 07 et moi avec 5 heures 02.
Oui, ça a été incroyable : courir sur des avenues qui s’offrent à vous, connaître du début à la fin les encouragements des Sévillans, passer devant les arènes (olé), les remparts, la cathédrale, arriver dans un jardin public puis Place d’Espagne et parcourir les derniers kms, toujours supporté par les Sévillans (« campeones !, anima !»), avant d’arriver dans le stade olympique (il y avait plusieurs arches, histoire de faire sprinter à l’arrivée) ...
Mon parcours a été fait d’émotions diverses : courir quelques mètres avec les « egoismo positivo », les équivalents de nos « Dunes d’Espoir » : ils se font du bien à eux en s’occupant des autres, en poussant des handicapés dans la joie et la bonne humeur pendant 42 kms ; c’est le doute, présent au départ, puis l’étonnement d’être arrivé au 30ème kilomètre sans difficultés et de me dire « oui, ça va le faire » ; c’est la fierté de ne pas avoir marché (sauf pendant les ravitaillements) et la surprise de ne pas avoir connu, pour la première fois, le mur ; ça a été de me souvenir et de me sentir soutenu par le visage des copains de nos sorties longues, et c’est le gros moment d’émotion à l’arrivée ou Flo m’attend depuis une heure déjà…
Je vous souhaite d’avoir la chance, comme Flo et moi, de courir un marathon-plaisir … Merci à New Balance et Arnaud (Terre de Running) qui m’a poussé à mettre un bulletin dans l’urne.