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Saison 2024-2025

En route pour la saison 2024-2025 de ROUTE 109
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Plans d'entraînement de ROUTE 109

 

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Publié par Joëlle

Je n’avais jamais entendu parler de cette course jusqu’à l’année dernière, lorsque Christophe et Jean-Philippe l’ont faite : soixante-douze kilomètres de distance à travers la campagne, les forêts, les villages isolés et la ville de Lyon. Une distance bien trop longue pour moi, un parcours inimaginable à réaliser, vu mon état à la fin des marathons…

Bien sûr, les préparatifs pour ne pas se « rater » ont été compliqués :
- Deux couches ou trois couches de vêtements ?
- Tee-shirt avec manchons ou tee-shirt technique avec manches longues ?
- Gants en polaire ou simplement avec doigts (pour pouvoir faire moufles) ?
- Chaussures de trail, de running ou chaussures mixtes ?
- Camel-back ou flasques ?

Bon, je vous fais grâce de la suite de mes interrogations car je vais noircir trop de papier ! Quoi qu’il en soit, les conseils avisés et le soutien de dernière minute de Christophe, Josefa et Geneviève me furent très précieux. Je les en remercie beaucoup.

Le départ fut difficile avec une attente d’une petite heure et une température extérieure de moins sept degrés (avec un ressenti de moins treize). Après quatre vagues de départs, toutes les dix minutes, c’est à notre tour de partir. Les premiers dix kilomètres ont été très confortables. Petit rythme pour ne pas se mettre dans le rouge pour cette longue course et surtout pour arriver à son terme. Après, ça se complique sérieusement. Toutefois, nous observons derrière nous la longue file des lampes frontales : que cette guirlande de lucioles dans la campagne est belle ! Le terrain devient technique : neige fraîche ou fondue, sol avec des rochers gelés. Les coureurs sont très sympas entre eux, il y a une bonne ambiance : si c’est techniquement ardu, tout le monde s’entraide sur le terrain glacé où les chutes ne se comptent plus. Les descentes se font sur les fesses, sauf pour quelques-uns (les chanceux dont nous faisons partie) qui avaient acheté des crampons : nous avons rapidement décidé de les sortir après deux chutes.

Hélas, arrivée au quarantième kilomètre, mon moral s’effondre car je commence à avoir mal au ventre et à souffrir de cet air gelé qui me brûle les poumons. Heureusement Christian le rusé m’explique que nous avons fait les quarante kilomètres les plus durs et que maintenant nous allons quitter la neige pour courir sur un revêtement plus sympa et avec une température plus douce. Je m’accroche donc en alternant course et marche. J’ai une grosse pensée pour nos autres compagnons de course, j’aimerais savoir où ils en sont et s’ils ne sont pas en difficulté.

Les ravitos sont variés et je pense être parvenue à m’alimenter correctement en alternant salé et sucré et en me lâchant sur le coca les vingt derniers kilomètres. Le seul hic au niveau alimentaire, c’est lorsqu’on s’est retrouvés sans eaux : la sortie des flasques et des Camel-back était gelée ! Tout au long du parcours il y avait des supporters. Oui, des gens qui en plein milieu de la nuit étaient dehors, malgré ce grand froid, pour nous encourager, nous proposer du vin chaud, du café ou de l’eau, qui avaient fait des braseros que nous apercevions au loin et qui donnaient chaud au cœur.

Le lever du jour, vers huit heures du matin, a été magique ! Plus besoin de la frontale. Nous avons enfin pu découvrir notre terrain de jeu ! L’approche de la ligne d’arrivée m’a aidée à tenir jusqu’au bout et je me suis même dit que j’allais peut-être réussir… Eh bien après les ultimes efforts et les encouragements, la ligne d’arrivée est enfin apparue et j’ai pu la franchir avec un sprint final d’entre neuf et dix kilomètres-heure (hé hé !).

Merci à vous tous, qui nous avez envoyé des messages d’encouragements et de félicitations pour cette sacrée aventure ! J’espère que mon petit compte-rendu de cette course vous donnera envie de vous lancer dans des défis un peu fous, mais cependant réalisables.

À bientôt sur les prochains entraînements !

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Un immense BRAVO à nos courageux coureurs qui ont bravé le froid, le vent glacial, la glace et la neige lors de cette dantesque édition de la Saintélyon. Ci-dessous leurs résultats :

Ma Saintélyon 2017

La doyenne des courses d'Ultra qui relie Saint Etienne à Lyon sur routes et par les chemins de crêtes des Monts du Lyonnais reste la référence incontournable des courses nocturnes. Elles rassemble toutes les tribus de la course à pied : marathoniens, trailers, triathlètes, randonneurs ou simples joggeurs dans l'un des plus incroyables cordons de lumière.

 

Le 3 décembre prochain, plus de 17 000 coureurs s’élanceront sur l’une des épreuves de la SaintéLyon, qui vivra sa 64e édition. Parmi eux, cinq membres de ROUTE 109 Laurence, Joëlle, Christian, Geneviève et Josefa partageront cette nuit de lumières sur le parcours phare (72 km/1800m D+). Ce dernier connait plusieurs modifications dont un retour aux sources avec un passage par le hameau du Haut Marjon, emprunté pendant des décennies par la Saintélyon.

 

L'épreuve

Saint-Etienne - Lyon : 72km (1730m D+)

6 points de chronométrage et 5 points de ravitaillement

Temps maximum : 15h

Les participants sont en complète autonomie. 

 

Retrait dossard : le vendredi 1er décembre de 12h à 20h et le samedi 2 décembre de 9h à 19h à la Halle Tony Garnier – 20, place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux 69007 Lyon

 

Départ : dans la nuit du samedi 2 décembre 2017 à 23h40.

Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
Ma Saintélyon 2017
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C
Bravo à tous ! <br /> Quel exploit de se lancer dans une telle épreuve<br /> chapeau
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C
Encore un grand bravo à vous ... cela m'inspire beaucoup de respect car il faut du courage pour se préparer et se confronter à ce genre d'évènement. Vous pouvez être fiers de vous :) Bon repos et à bientôt
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B
Bravo à tous ces félés :-) !!<br /> <br /> Tiens dis donc y a un petit nouveau à Route 109<br /> Salut l'ami
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L
Première épreuve de cette course : attendre le départ à minuit. Je pensais que ça allait être interminable mais finalement que ce soit à Lyon ou à saint Etienne le temps passe doucement sans trop d'inquiétude sur ce qui nous attend.<br /> Les premiers kilomètres sont agréables, sur le plat, mais pas trop rapides. On sent les coureurs autour de nous prudents. Puis ce sera près de 30 km de neige, verglas et autres joyeusetés. Nous sommes restés ensemble avec Joëlle et Christian jusqu'au 30ème km environ. Christian devant, comme un chien tout fou, il devait régulièrement nous attendre, puis Joëlle prudente dont j'entendais régulièrement la voix : "Laurence ?", elle s'assurait gentiment que j'étais bien toujours derrière elle, pas trop loin.<br /> Après notre séparation, j’ai beaucoup marché car j’avais mal aux adducteurs. De toute façon, impossible de courir dans les montées et dans les descentes j’allais encore moins vite qu’en montée car il y avait beaucoup de verglas et je n’ai jamais eu la bonne idée de mettre les crampons que j’avais achetés exprès !<br /> Après toute cette marche, les adducteurs me laissent à peu près tranquille et j’arrive à courir dans les descentes. En revanche, à partir du 52 ème, je n’arrive plus du tout à courir. Je maintiens tout de même un bon rythme en marchant. Puis petit à petit, même la marche devient difficile et je me traîne sur les 12 derniers km. Ils ont été très difficiles. Pour la première fois de ma vie, je passe la ligne d’arrivée en marchant.<br /> Le mauvais souvenir de ma fin de course s’estompe déjà et je ne garde en mémoire que le chemin de lucioles qu’on voit quand on se retourne, les braseros en détour d’un chemin et surtout les spectateurs présents au milieu de la nuit et qui font autant de bruit qu’une foule en délire. Ils font chaud au cœur.
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T
RESPECT à toi Laurence, ma chef R109 bien aimée ( quel fayot ce Thierry C ! ) dommage que tu n'ais pas utilisé tes pointes achetées in extremis sur place, c'eût été plus facile et pratique
C
Merci pour ce témoignage qui me rapelle tellement de souvenirs et à bientôt pour de nouveaux trails... D'ailleurs comment va tu utiliser tes points ITRA ?
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E
Trop impressionnée par vous tous! Merci pour ce récit et ce ressenti... J'ai beaucoup pensé à vous!<br /> <br /> Bravo!
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F
Encore un grand BRAVO à tous les participants de cette terrible course! elle laissera à chacun de grands souvenirs!
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J
Bon courage !!
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