Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Saison 2022-2023

 

Plans d'entraînement

 

Archives

Publié par R109

Tout a commencé par un prospectus ramassé par Bernard qui incita " El grupo de Valencia " à finir l'année en beauté au marathon de Valence. Troisième ville d’Espagne, résolument tournée vers le futur, Valence offre un cadre époustouflant avec sa Cité des Arts et des Sciences et son quartier totalement redessiné par l'architecte Santiago Calatrava où a lieu le départ et surtout la spectaculaire arrivée du marathon.

 

Le parcours est plat et propice aux performances. L'édition 2019 a vu tomber ses propres records : 6ème marathon le plus rapide du monde et plus de 21600 arrivées. Il a été gagné par deux éthiopiens, Kinde Atanaw Alayew, en 2:03:51 pour les hommes et Roza Dereje, chez les femmes en 2:18:30. Le Turc, Kaan Kigen Ozbilen a battu le record d’Europe du marathon en 2:04:16. Enfin, en marge de l'épreuve reine, l’ougandais Joshua Kiprui a battu le record du monde du 10 km en 26 minutes 38 secondes.

 

Pour nous, un vrai coup de cœur pour Valence qui a su conserver le mariage entre futur et tradition. Nous avons aussi eu de la chance avec le temps : ensoleillé, température mini 13 maxi 23. Mais surtout l’ambiance de la course est exceptionnelle grâce à une foule colorée et joyeuse ainsi qu'avec les 230 points d'animation (musique, fallas ...) sans discontinuer tout au long du parcours. Les coureurs sont encouragés du début à la fin : " Animo chico / chica ! ", " Campeones !, " Bravo ! " … C’est un parcours entièrement citadin, très plat et l'occasion de découvrir la ville de Valence. L'arrivée au pied de la Cité des Arts et des Sciences est magique avec sa fameuse passerelle suspendue au dessus de l'eau et les spectateurs qui acclament les finishers. Bref, un marathon en fin d'année à recommander.

 

Contrat rempli pour " El grupo de Valencia " qui a vu tous ses coureurs venir à bout des 42,195 km et mériter ainsi une belle médaille. FELICITATIONS à nos nouveaux marathoniens : Jean-Christophe, Philippe S., Sébastien et Nathalie très courageuse après sa blessure 15 jours avant l'épreuve. Un GRAND BRAVO aussi aux autres participants pour leurs performances.
Une pensée spéciale pour Cécile qui, pour cause de blessure, a dû renoncer à courir mais qui nous a apporté un soutien indéfectible tout au long du week end. Merci également à elle pour son reportage photo.

 

Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)
Valencia, ciudad del running (résultats)

Commenter cet article

S
I'm not scared baby ! Cela pourrait être le refrain sortant de la bouche de la belle Patsy Kensit mais c'est un peu ce que je me suis murmuré en entrant dans le sas de départ. Où plutôt j'essayais de m'en persuader, ne pas avoir peur de cette distance un peu mythique. <br /> C'est parti, nous voilà déjà sur le pont, au sens propre, car le parcours nous amène tout d'abord à traverser le pont de Montalivet qui surplombe le fleuve Turia, ou plutôt ce qui l'en reste car le fleuve a été détourné suite aux inondations tragiques de 1957 (merci Mr Google).<br /> Je rejoins Geneviève qui me prodigue quelques derniers conseils puis les kilomètres s'enchainent avec parfois de longues lignes droites interminables.<br /> L'ambiance est vraiment sympa avec ces orchestres éphémères qui distillent des sons plus ou moins entrainants. Puis Cécile apparait et m'encourage. Malgré la frustration de ne pas pouvoir courir avec nous, elle est là au bord de la route à nous soutenir, elle fait le job !<br /> Après le premier semi, je rejoins Valérie. On fait un bout de chemin ensemble jusqu'à la fameuse barrière des 32 km. Ah cette fameuse barre, j'en avais entendu parler. Et bien je l'ai bien sentie également. L'effort est devenu plus difficile, le rythme a nettement faibli et ce qui était un plaisir s'est transformé en calvaire.<br /> Désormais, le tam-tam des orchestres est là pour me rappeler que je suis en galère, je ne regarde plus que mes pieds et le bitume. <br /> Proche de l'arrivée, j'entends Cécile qui m'encourage de nouveau. Décidément, elle a le don d'ubiquité cette fille !<br /> La ligne d'arrivée se profile enfin, la douceur de la moquette bleue remplace la dureté du pavé gris, je jette un regard aux gradins adjacents puis franchis la ligne en levant les bras.<br /> L'émotion m'envahit, mais très vite, Valèrie s'approche pour me féliciter, les larmes ne passeront pas.<br /> Je termine plutôt content d'avoir atteint mon objectif, mais quand même avec une grosse frustration, celle de n'avoir pas pu profiter de ces derniers kilomètres. <br /> Profiter de l'ambiance, de tous ces visages amassés au bord de la route, de tous ces "venga, muy bien, vamos chicos". Il m'a manqué un peu de fraicheur, <br /> un peu de mental et beaucoup d'expérience.<br /> Je ne sais pas si je ferai mieux la prochaine fois, mais j'en profiterai plus.<br /> Merci aux membres de Route109 de m'avoir permis de vivre cette expérience inoubliable. Merci à Geneviève et Josépha pour leurs précieux conseils. Merci à Cécile pour ses encouragements<br /> et merci à notre chauffeur et guide touristique Stéphanie qui nous a fait découvrir la jolie station balnéaire de Gandia. Le ciel bleu de Valencia me manque déjà.<br /> Hasta pronto amigos !
Répondre
B
Eh ben voila Sébastien, tu as choppé le virus puisque tu nous parles déjà de la prochaine fois :-)<br /> <br /> Bravo pour cette première, remets toi bien et à bientôt ... sur le bitume.
P
top !! dommage d'avoir du y renoncer ...
Répondre
N
Merci encore à Joséfa pour cet article qui relate bien la belle aventure que nous venons de vivre. <br /> Merci aux Route 109 et aux marathonien(ne)s de Valence pour vos conseils et vos encouragements avant la course qui ont été précieux pour que j’arrive à gérer ce 1er marathon avec cette foutue blessure qui a interrompu ma préparation à la fin de la 8ème semaine de préparation. C’est donc inquiète que j’ai vécu ces 2 dernières semaines me limitant à ne pas trop tergiverser et à aider au mieux la cicatrisation par les étirements, les massages, les séances de vélo et de compex. C’est donc d’une petite foulée que j’ai parcouru les km les uns après les autres, criant à chaque fois que je voyais notre adorable supportrice Cécile que « Je suis encore là... je continue ... le mollet tient le coup ». Après le 35ème km, mon mollet a commencé à se manifester m’obligeant à gérer une alternance de marche et de course (expérience nouvelle par les retours à la marche qui sont chaotiques avec les jambes habituées à courir et par les relances en course où il faut y aller au mental). Une belle arrivée dans un décor grandiose comme le racontent Joséfa et Bernard. <br /> Ce matin retour à la réalité, rendez vous chez le kiné qui est content car la blessure ne s’est pas aggravée. Tout de même séance d’ondes de chocs et continuer les massages et étirements. Je continue donc ma cicatrisation pour revenir dès que tout sera rentré dans l’ordre pour de prochaines aventures dans cette superbe association.<br /> A bientôt Nathalie
Répondre
B
Bravo Nathalie <br /> <br /> Beaucoup d'entre nous (dont je fais partie) auraient renoncé à prendre le départ. Un bel exemple de gestion de course. <br /> <br /> A très bientôt sur tes deux jambes :-)
B
Valencia la cité du running . Avant ce marathon, je ne comprenais pas cette phrase ?!!. <br /> <br /> Le ciel est bleu, la température douce; ici tout est fluide, pas d’attente, pas de stress; on a l'impression d’être des VIP.<br /> <br /> 08.40 les premières fusées oranges s’envolent, je me retourne vers mes petits amis. Je vois dans leur regard un mélange d’inquiétude et d’excitation. Je dois avoir le même: on y est, c'est plus pour du beurre là ! <br /> <br /> Les premières foulées; je m enferme dans ma bulle, plus rien ne passe si ce n’est la douceur de l’air, la ferveur des spectateurs présents dès les premiers km, et la musique euh pardon la musica partout. <br /> <br /> Km 7 je ne peux pas rater dans la foule une tête blonde connue tellement elle se démène :-). Devant j’aperçois Sébastien. "Allez accélère tu vas le rattraper; non non calmos amigo".<br /> <br /> Km8 ou 9 un diablotin me tape sur l'épaule : El señor compañeros Naji. On fera un bon bout de chemin ensemble.<br /> <br /> Sur la gauche un peu plus loin Nathalie aux mollets d’acier: bravo championne ! <br /> <br /> Km 10 ou 12 la sciatique pointe le bout de son nez dans ma cuisse. J’y mets 2 claques elle retourne se coucher. Les km défilent …<br /> <br /> Km 30 un doigt d'honneur au mur. Km 35 même pas mal . <br /> <br /> Km 40 la rue se rétrécie, la clameur venant des spectateurs monte, les larmes aussi d’ailleurs. Les mains se tendent et les gens me crient des trucs que je ne comprends pas mais qui finissent par Bernardo :-).<br /> <br /> Km 41 la tête blonde réapparaît avec ma dose de « vavavroun ». Mon esprit malade me souffle "non mais peut être qu’elle croit que je vais refaire un tour" .<br /> <br /> Enfin le stade et son tapis bleu, grandiose, lumineux, interminable. Le portique. Ca y est c'est fait. Terminé déjà. PNC a vos portes, atterrissage <br /> <br /> Après tout pourquoi pas, et si je faisais un 2eme tour ? Nan j’déconne. <br /> <br /> D ailleurs j’ai dû perdre mes neurones sur le parcours j annonce un temps de 1h 32 aux copains et 3h32 a Elena qui me demande si je l'ai fait en vélo (mdr) <br /> <br /> Deux jours après. <br /> <br /> Et voila c'est terminé, aujourd’hui il pleut, j ai pas voulu prendre un taxi. Je tire ma valise sur le trottoir, comme pour garder un dernier contact avec le bitume de cette ville magique.<br /> <br /> Plongé dans mes pensées j ai failli rater la station de métro. Je pense à tous les gens que j’aime et pour qui je cours; les présents et ceux qui m'ont quitté …<br /> <br /> Valencia ciudad del running !
Répondre